Kinuyo Tanaka (1909-1977) fut l’une des plus grandes vedettes du cinéma japonais, du cinéma muet jusqu’à la télévision. Elle a joué pour les plus grands : Kenji Mizoguchi, Yasujiro Ozu, Mikio Naruse, Hiroshi Shimizu ou encore Kon Ichikawa. Si elle a tourné dans plus de deux cents films, Tanaka a aussi réalisé. Elle fut, à partir de 1953, la première femme cinéaste d’après-guerre. Ses six films sont tous ressortis en février dans des versions restaurées grâce à Carlotta.
Un mélodrame autour d’un amour perdu (Lettre d’amour), comédie sentimentale (La Lune s’est levée), parcours d’une femme dans la tourmente (Maternité éternelle), fresque spectaculaire tirée d’une histoire vraie (La Princesse errante), récit d’un retour à la vie d’une prostituée (La Nuit des femmes) et enfin une flamboyante odyssée amoureuse en costume Mademoiselle Ogin).
Nous profitons de ces films inédits en France pour déployer avec joie, une rétrospective dédiée à l’âge d’or du cinéma japonais, allant du début des années 50, jusqu’aux années 60-70, plus folles et psychédéliques !