Un grand merci pour votre présence à nos rdv patrimoine tout au long de l’année. Bien évidemment, on vous réserve de belles surprises en cinéma m.patrimoine. On démarre l’année avec des films remarquables.
La Clepsydre (1973), magnifique film d’une singularité visuelle incontestable, a été réalisé par Wojciech Has, un cinéaste polonais injustement oublié. Ce film labyrinthique est une expérience hypnotique marquante, dans laquelle on peut voir du Tarkovski, Lynch et Fellini.
Le Pavillon d’or (1958), invisible depuis 60 ans, est une perle rare réalisée par Kon Ichikawa (La Harpe de Birmanie) et une adaptation du roman du grand écrivain Yukio Mishima. Dans un noir et blanc somptueux, il nous embarque dans le Japon d’après-guerre avec le célèbre incendie du plus célèbre temple japonais, à Kyoto.
Dans Le Bonheur (1965), la réalisatrice Agnès Varda signe un très beau film où elle donne une autre image du couple et dissout le concept de famille nucléaire. Son aspect transgressif a choqué à l’époque : elle dépeint un triangle amoureux de manière très audacieuse et ambivalente.
– Le 13 janvier : La Clepsydre, Wojciech Has, 1975
– Le 20 janvier : Le pavillon d’or, Kon Ichikawa, 1958
– Le 27 janvier : Le bonheur, Agnès Varda, 1965